Réglementation en matière de bijoux fantaisie

Les métaux lourds, quand ils ne provoquent pas d’allergies cutanées, sont très néfastes pour l’organisme car ils sont difficiles à éliminer. Ils ont la propriété de s’accumuler dans l’organisme.

  • Le nickel, un allergène dans les bijoux. On estime qu’environ 20 % de la population générale est allergique au nickel. Et cette sensibilisation est définitive. Elle se produit lors du transfert du métal à travers la peau. Si sa présence dans les bijoux n’est pas interdite, elle est réglementée. Et contrairement au cadmium, on ne fixe pas cette limite en fonction de sa proportion, mais en fonction de sa limite de libération. Ce n’est pas la présence de nickel qui provoque l’allergie mais les sels de nickel formés sous l’effet de la sueur lors du contact prolongé de l’objet avec la peau. La limite maximale autorisée en Europe de nickel libéré pour les articles en contact direct et prolongé avec la peau est de 0,5 µg/cm²/semaine. Cette limite est abaissée à 0,2 µg/cm²/semaine pour les « piercing » ;
     
  • Le plomb est un métal toxique, particulièrement nocif pour les enfants. Chez eux, l’ingestion ou la mise à la bouche d’un bijou fantaisie contenant du plomb est susceptible d’entraîner une intoxication aiguë, en raison notamment de son important caractère neurotoxique.
    C’est pourquoi, les bijoux fantaisie et  autres accessoires de mode ne peuvent être commercialisés si leur concentration en plomb est égale ou supérieure à 0,05 % ;
     
  • Le cadmium est lui aussi hautement toxique. Il peut provoquer des intoxications aiguës ou chroniques en cas d’exposition de longue durée à de faibles concentrations, avec des atteintes pulmonaires, osseuses ou rénales graves. Depuis 2012, les parties en métal des bijoux fantaisie et des accessoires pour cheveux ne peuvent contenir plus de 0,01 % de ce métal.